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LE GRAND ORGUE EST UN DES CHEFS-D’OEUVRE INESTIMABLES DE LA BASILIQUE DE SAINT-QUENTIN
La Basilique doit la présence d’un instrument aussi majestueux et d’aussi belle facture à la générosité et au soutien financier de Louis XIV envers le Chapitre qui était alors une collégiale royale (livraison en 1703).
La conception et la réalisation de l'instrument furent confiées aux mains des plus grands artisans de l’époque.
L’ensemble a traversé la période révolutionnaire sans grandes modifications et a fait l’objet d’une reprise complète autour de 1840, lui apportant une sonorité romantique.
L'instrument fut détruit au cours de la Première Guerre Mondiale. En 1917, le grand corps de l’orgue fut vidé de l’ensemble de ses tuyaux envoyés à la fonte par les Allemands. La mécanique fut détruite et le buffet sérieusement endommagé. Il fallut attendre les années 60 pour que la reconstruction de l'instrument par la manufacture Haerpfer-Erman, en Moselle, soit effectuée grâce à une souscription publique.
Lancement des travaux de la tribune de pierre sous l’orgue par Girard de la Motte, maître sculpteur saint‑quentinois.
1694
Inauguration de l’orgue Clicquot et de son buffet pour la collégiale royale.
1703
Restauration complète de l’orgue menée par le facteur Antoine Sauvage, disciple de Cavaillé Coll.
1845
AUX ORIGINES DU GRAND UN INSTRUMENT MAJESTUEUX OFFERT
La restauration du buffet fut achevée en juin 1958 et de nombreuses ornementations furent reconstituées.
L'inauguration du nouvel orgue par Jean-Jacques Grünenwald et Henri Doyen se déroula en mai 1967.
UN INSTRUMENT DEVENU MUET ET UN BUFFET
DÉTÉRIORÉ : UNE RESTAURATION DEVENUE NÉCESSAIRE
L’instrument ne parvenait pas à s’exprimer pleinement. Le son était insuffisant. L'orgue était victime d’une transmission défaillante. Certains tuyaux étaient devenus muets et du point de vue des organistes, l’instrument était devenu compliqué à jouer avec de nombreux problèmes mécaniques.
Le buffet du XVIIIe, qui avait fait l’objet de soins de qualité, nécessitait un nettoyage complet. Il était devenu dangereux par l’instabilité de certains décors, notamment les tuyaux en façade qui s‘étaient affaissés.
Une restauration d’ampleur et une reprise globale de l’instrument s’imposaient.
Un comité de pilotage s’est constitué dès 2015, entre la maîtrise d’ouvrage et des experts du monde de l’orgue, pour établir un cahier des charges et se doter des meilleurs moyens et exigences contemporaines pour construire ensemble un projet de renaissance.