Veuillez saisir votre adresse e-mail
Un coup de cœur pour un univers urbain, créatif et coloré !
J’ai choisi de vous parler de Bordalo II, street artiste .Je suis fascinée par ses créations, ses animaux gigantesques, en trois dimensions et aux couleurs vives qui prennent vie grâce à l’assemblement et à la superposition d’objets de récupération et de déchets, divers et variés, glanés dans les rues, les casses, les déchetteries ou sur la plage. Ses sculptures urbaines surgissent du mur et prennent place dans la rue, s’étendent sur le sol ou s’envolent vers le ciel.
Je suis touchée surtout par le message qu’il transmet et la cause qu’il défend : représenter la faune par ce qui la tue, soit la pollution et la surconsommation. Ils nous rappellent d’un seul regard l’étendue de notre gaspillage et ses conséquences sur la biodiversité.
Artur Bordalo, né en 1987, aka Bordalo II (nom choisi en hommage à son grand-père peintre et aquarelliste, Arthur Real Bordalo) est un jeune street artiste portugais, fervent défenseur de la nature. S’il a pratiqué le graffiti sauvage dès l’âge de 11 ans, Bordalo II est aussi passé par les Beaux-Arts de Lisbonne. Son obsession, c’est le monde animal, qu’il décline sous toutes ses formes.
Il créé uniquement à partir de matériaux recyclés, qu’il récupère dans les rues, sur les plages ou dans les déchetteries, et qu’il agence (compose, assemble, superpose, fixe) et peint à la bombe.
Ses créatures sont impressionnantes et monumentales, elles investissent les murs en trois dimensions. Pour créer ses œuvres, Bordalo II se promène de décharges en poubelles, afin de trouver les matériaux qui formeront ses animaux géants; des vieux pneus, des cordes, des morceaux de jouets, pare-chocs de voitures, ... mais surtout des fragments de plastique qui se retrouvent, on le sait maintenant, dans les estomacs de tant d’animaux.
Il a déjà accroché plus d’une centaine de ses œuvres dans vingt pays : animaux sauvages, animaux en voie de disparition…
Propriétaire ! Vous avez un mur visible de la rue ?
N’hésitez pas à nous proposer vos murs, pour de prochaines éditions du Festival street art « Ceci n’est pas un tag ».
C’est simple, il suffit de nous adresser un mail avec votre adresse et une photo du mur afin que nous puissions examiner la faisabilité.